Mohamed Essabir

Mohamed Essabir

Mohamed Essabir

Frigoriste

J’ai travaillé comme électricien. Mais ça ne me plaisait pas réellement. J’ai donc décidé de suivre la formation de frigoriste qui a duré un peu moins d’un an. Ce métier n’est pas complètement différent du mien puisqu’il faut connaître l’électricité pour être frigoriste.

Je suis marié, j'ai 36 ans et j'ai un enfant.
Je suis belge, d'origine marocaine.
Je suis né à Genk mais, à l'âge de 15 et 16 ans, mon père a déménagé à Liège pour qu'on y apprenne le français.
Je suis passé dans l'enseignement professionnel à cause de mon handicap en Français. J'étais en section électricité.

Par après, j'ai eu du mal à trouver du travail : on me demandait à chaque fois de l'expérience.
Quand on sort de l'école, on en n'a pas…
Pour un temps, je me suis alors décidé à ouvrir une boutique d'antiquité comme indépendant.
A l'époque, il n'y avait pas de formations possibles.

Aujourd'hui, j'ai changé de métier parce que toutes les portes se fermaient devant moi.

Pour le moment, je suis encore sans travail. Mais, quand je suis devant l'employeur, je lui fais valoir mon Titre.
Je pense que même si ce n'est pas un diplôme, c'est toujours quelque chose.

J'ai connu le principe de validation des compétences au Forem, lors de ma formation qui se passait à Mons.
Il faut être motivé pour se lever tous les matins très tôt mais ça en vaut la peine. J'y ai vraiment appris quelque chose.

Le test de validation n'était pas théorique mais pratique. On a dû monter un frigo. Il y avait la partie électrique et la partie tuyauterie. J'ai directement réussi les deux parties. J'étais sûr de moi et de ce que je savais faire.
Si je l'avais raté, j'aurais recommencé sans hésiter pour avoir quelque chose de concret en mains.

Je suis content d'avoir fait valider mes compétences : j'ai appris quelque chose.
Je me sens valorisé et j'ai l'impression d'évoluer.

  IFAPME